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Gisèle D’Hoir, un challenge ici à Jéhonville qui porte votre nom. Comment ressentez-vous cet honneur?

Je pense que l’initiative des organisateurs qui ont eu cette idée et m’ont fait cette surprise,

c’est pour récompenser les trente-sept années durant lesquelles j’ai concentré mes activités à la cause canine. Déjà dans mon enfance, j’étais baignée par cela car mes parents possédaient un élevage canin.

Je l’ai notamment poursuivi en élevant des bergers allemands puis belges.

J’ai participé à de nombreux concours tant en Belgique qu’à l’étranger.

Nous avons d’ailleurs souvent des chiens qui sont sélectionnés pour le championnat du monde.

Quel chemin avez-vous poursuivi pour arriver à cette activité?

J’ai passé mon examen de moniteur en 1982 pour franchir ensuite un nouveau cap dans une catégorie plus compliquée, en 1992, comme juge.

Fonction que j’exerce encore aujourd’hui lors de ce challenge à Jéhonville.

Je mets mon expérience au service de cette cause que je trouve importante dans le sens de rendre service à chaque propriétaire de chien, quelle que soit sa race.

Quels sont les types de comportements dans ce rapport «homme-animal» que vous mettriez en avant?

Dans nos cours de dressage et d’obéissance, ils sont nombreux.

J’en retiendrai quelques-uns tels que: savoir se promener avec son chien au pied et sans laisse sans importuner l’entourage, l’éducation à la propreté car il y a moyen d’apprendre à l’animal à faire ses déjections à un endroit choisi.

Et à défaut, de se munir du petit sachet adéquat que certaines communes, pas encore assez nombreuses d’ailleurs, mettent à disposition des propriétaires de chiens. Prendre comme modèle la Suisse qui en cette matière fait office de parfait exemple.

Bref, tous les comportements adéquats font l’objet d’un apprentissage.

24-07-2019

Gisèle D’Hoir: 37 années d’expérience canine

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« Les chiens face à des situations réelles »

En juillet à Neufchâteau, 19 chiens et leurs maîtres ont tenté de décrocher un ticket pour le championnat de Belgique de mondioring.

Focus sur cette discipline.

Mais quelle est exactement cette discipline? «C’est un sport de défense, créé voilà plus de 20 ans, débute Gisèle D’Hoir, organisatrice et participante. En ring, chaque pays a ses spécificités et ses difficultés.

Le mondioring en associe plusieurs.

C’est un sport pratiqué dans plus de 20 pays avec un règlement mondial, et un championnat du monde.» Preuve du côté international, deux participants sont venus d’Orléans pour concourir à Neufchâteau.

Il faut mordre… ou pas!

Un sport de défense, ça comprend une bonne partie de «mordant», où le chien est donc amené à mordre. «Mais ce n’est pas agressif, précise Claudine Schaack, participante et championne de Belgique en titre de la discipline.

«Chaque chien doit d’ailleurs passer un test de sociabilité pour participer. Il est amené à faire face à des situations réelles pour défendre son maître ou son territoire face à un voleur par exemple, à ne pas attaquer.»

Concrètement, le mondioring se distingue par sa diversité.

Il comprend une partie obéissance avec différents exercices, comme le refus d’appât, le saut en hauteur et en longueur. Après, place à la partie «mordant», où le chien est amené à mordre… ou pas selon l’ordre de son maître. Le caractère du chien est mis à rude épreuve car dans certains exercices, il doit passer outre certains artifices, comme un bâton.

Une telle maîtrise n’est pas pour le premier venu, ni pour n’importe quelle race de chien.

«Les chiens de bergers et les boxers ont des dispositions naturelles à la naissance, détaille la championne de Belgique en titre.

Ce sont très souvent des bergers malinois et des bergers allemands.

Plus rarement, des borders collies.

Il faut évidemment que le chien ait aussi l’envie.

Après, ce sont certaines qualités naturelles qui jouent et l’éducation.

Avant de participer à un concours, vous devez passer par quatre à cinq ans de travail hebdomadaire.

Il faut beaucoup de patience, d’assiduité et une bonne équipe.»

Claudine Schaak en est un très bon exemple puisque son malinois, vainqueur en 2013, avait 8 ans.

Même si cette année, elle n’a décroché «que» la troisième place.

Reste que, à l’image du duo Josiane Gillent – Gipsy du Mont Libre,

le club canin chestrolais a signé un nouveau sans faute avec cette organisation.

21-08-2014

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Gisèle D'Hoir, reine du dressage

La Libramontoise Gisèle D'Hoir s'illustre au concours national pour chiens dressés à Libin. Elle décroche la médaille d'argent.

Pour la première fois dans la région a été organisé à Libin, le championnat de Belgique de travail pratique en campagne pour chiens dressés.

Une organisation des clubs canins de Smuid et de Neufchâteau, en collaboration avec la Société royale cynologique Saint-Hubert.

Parmi les sept chiens retenus pour cette finale, notre province était représentée par deux responsables du club canin de Neufchâteau, Gisèle D'Hoir et Josiane Gillent.

La première signe une très belle performance puisqu'elle termine vice-championne de Belgique.

Et ce, avec Aurore, malinois femelle de 9 ans Malheureusement, le temps glacial et les averses n'ont pas encouragé beaucoup le public à assister à cette manifestation qui se déroulait à l'étang du kaolin à Libin.

Après plusieurs concours de ce genre, une sélection est effectuée par le jury et les 7 meilleurs chiens et leurs maîtres se sont retrouvés ce samedi pour la finale du championnat de Belgique.

«Nous possédons cinq malinois.

Deux fois par semaine, nous les entraînons à ces disciplines.

Cette année, nous avons déjà participé à dix concours dans toute la Belgique et notamment à Ostende , confie la vice-championne.

Pour la préparation à ces concours, il faut non seulement de la patience, mais il faut surtout aimer ce travail.

Bien sûr, le choix de l'animal n'est pas toujours facile, il doit être un mordant sportif, mais non agressif, sociable sachant travailler dans le public avec ou sans muselière.

Les exercices proposés à nos chiens sont toujours imprévus.

On ne sait donc pas se préparer car durant le concours, nous sommes tenus à l'écart et attendons notre tour pour les différentes épreuves.» Pour le travail en campagne, différents exercices sont proposés comme le pistage, la défense du maître, la recherche d'un malfaiteur, la garde d'un objet en cas d'attaque, sans oublier le sauvetage de l'eau.

Pour la petite histoire, on retiendra que le titre national est revenu à Emmanuel Van Assche, de Bredene avec Didi, un malinois femelle de 6 ans. M. Gt.

26-10-2010

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Le Club Canin Chestrolais a accueilli un Grand prix de Belgique canin samedi 13 octobre. Coup de spot à ce sport, presque un art de vivre.

Si le chien est avant tout réputé, avec raison, pour être le meilleur ami de l’homme, il peut devenir un compétiteur de premier ordre.

À l’image des canidés présents le samedi 13 octobre à Neufchâteau.

Une quinzaine de chiens, avec leur maître évidemment, ont participé au 20e Grand prix de Belgique de travail pratique en campagne.

«Avoir un championnat de Belgique à Neufchâteau, c’est exceptionnel, se réjouit Jean-François Franc, membre du Club Canin Chestrolais, organisateur de l’épreuve.

Nous organisons bien des concours annuels, mais pas de cette envergure.

Le club organisateur change chaque année. »

Les participants sont venus de loin puisqu’ils habitent presque tous en Flandre, à l’exception de Josiane Gillent (voir cadrée).

«C’est une discipline qui a perdu de sa superbe dans la région, mais je ne sais pas pourquoi.

Les clubs de mordant sont d’ailleurs peu nombreux par ici», explique M. Franc. Les mordants, ce sont ceux qui pratiquent en campagne, mondio et mondio ring (voir cadrée).

«Il existe aussi des clubs d’obéissance pour éduquer normalement son chien, beaucoup plus nombreux, et d’agilité, qui sont plus rares », ajoute-t-il.

Mais concrètement, c’est quoi le travail pratique en campagne?

Cela comprend des exercices de sauts, d’obéissance, de défense auxquels s’ajoutent deux épreuves de pistage et de travail à l’eau.

C’est avant tout un cadre naturel qui donne un parcours différent à chaque épreuve.

Il demande donc peu de préparations, mais beaucoup d’espace.

«L’organisateur donne un endroit de base, puis les juges viennent en reconnaissance le vendredi, détaille le membre du Club Canin Chestrolais.

Nous avions fixé le cadre du lac comme point de départ, mais le trouvaient trop plat.

Ils ont fait le tour du coin et décidé, avec l’accord du propriétaire, d’organiser les épreuves de l’après-midi au camping du Val d’émeraude. »

La crème de la discipline

C’est donc au lac de Neufchâteau que s’est réunie la crème de la discipline.

«Différentes manches ont été organisées pendant l’année et les meilleurs se sont qualifiés pour se départager dans ce Grand Prix», précise l’amoureux des chiens.

Huit éleveurs ont concouru pour un titre de prestige, mais tous sont repartis avec un lot.

C’est que l’état d’esprit tend plus vers la convivialité que la pure compétition.

À l’heure du bilan, l’ambiance était mise en avant. «Les retours sont très positifs, sourit J.-F. Franc.

Certains ont passé le week-end dans la région.

Ils ont particulièrement apprécié le souper du samedi.

Financièrement, nous ne nous attendons pas à faire des milliers d’euros, mais c’est bon. »

L’inscription, par exemple, coûte 9 € par chien.

Neufchâteau n’a pas de nouveaux champions de Belgique à l’issue de ce Grand Prix de Belgique, mais a reçu des félicitations en or.

Les maîtres et leur chien sont repartis légèrement mouillés, mais contents.

30-10-2012

Neufchâteau, le mordant pour les chiens

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« Passionné, sinon tu arrêtes »

Josiane Gillent concourt avec des chiens depuis plus de deux décennies.

Une véritable passion qu'elle partage aujourd'hui avec Gipsy.

Josiane, vous êtes la trésorière du Club Canin Chestrolais, mais vous êtes avant tout une éleveuse reconnue.

Depuis quand éduquez-vous des chiens pour participer à des concours ?

Depuis 25 ans.

Et j’ai un élevage à Libramont, le Mont Libre.

Mais pas seulement de campagne.

Nous participons aussi aux concours d’obéissance, au ring, au mondio ring.

Et comment vivez-vous la pratique en campagne ?

C’est agréable et surtout naturel.

Sauts, obstacles, etc.

Tout fait partie intégrante de la nature, donc ça change à chaque fois.

C’est moins le cas en mondio où ce sont toujours les mêmes objets.

Vous êtes une habituée des concours, qu’appréciez-vous dans ce sport ?

C’est surtout l’occasion d’être avec son chien en dehors de la maison et d’avoir des contacts.

Voilà des années que ce sont plus ou moins les mêmes participants, avec quelques nouveaux évidemment.

Vous concourez avec Gipsy, cela a demandé beaucoup d’investissement ?

C’est une chienne de cinq ans. Je l’élève depuis ses six mois.

C’est beaucoup d’heures.

Il faut être vraiment passionné sinon tu arrêtes.

Pour la pratique en campagne, je m’exerce trois fois par semaine avec elle.

Pour le mondio, c’est deux, trois fois semaines.

C’est 40, 45 minutes, mais le temps d’attendre que les collègues aient fini,

ça peut prendre 4 à 5 h.

C’est mieux pour se conseiller l’un l’autre.

Puis les concours sont toujours bondés, c’est préférable de s’entraîner dans ces conditions.

Quand un chien peut-il commencer à concourir ?

Il faut au moins que le chien ait deux ans et encore, son apprentissage est loin d’être complet.

Cinq ans, c’est le bon âge.¦ X. Cr.

30-10-2012

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